Parfois il devient compliqué de communiquer avec ma fille qui a grandi et qui traverse les turbulences de l’adolescence. Je n’avais pas imaginé autant de conflits ! La crise de l’adolescence est une crise partagée. Elle m’oblige à me repositionner et je dois apprendre à faire le deuil de la relation que j’avais avec elle quand elle était petite et réalise que mon rôle semble à réinventer.

Les différents échanges et les apports théoriques lors des séances m’ont permis de prendre de la distance et de parler de mes sentiments et de mes limites à ma fille et d’accueillir ses sentiments. C’est apaisant ! Je me suis retenue de faire des réponses maladroites.

Exemple : Ma fille oublie souvent de m’informer lorsqu’elle arrive en retard. À son retour je veille aux éclats de voix mais lui dit : « j’aimerai qu’on parle » et lui fait part de mes inquiétudes et l’implique dans la recherche de solutions. Elle semble m’écouter plus volontiers parce qu’elle se sent entendue.

J’instaure aussi un temps d’échanges le mercredi midi entre nous 2 pour être au cœur de ses préoccupations du moment. Nous parlons des « kifs » de la semaine, des obstacles rencontrés et des solutions trouvées.

Valérie sur la commune de Kervignac (56)